Il y a la technique. Et il y a cette fêlure vocale qui transforme un bon technicien en grand chanteur. Grégory Bakian a ce petit plus indicible qui le fait sortir de la masse des artistes français en quête de reconnaissance.
Sa carrière musicale débute sur les chapeaux de roue : champion de karting au début du 21ème siècle, Grégory découvre la scène à l’âge de 17 ans, et comprend que pour lui, l’ultime frisson sera la chanson. Sa première victoire est face au jury du casting de l’émission Graines de Star, qu’il remporte avec brio. Mais les règles du jeu l’écartent du prime time tant mérité. Tant pis, Grégory ne baisse pas les bras, remporte d’autres castings et monte à Paris.
Un premier single, « Je Vis Ma Vie », voit le jour en 2005. Via la promotion de cette chanson, Grégory fait la connaissance de Mischa Aznavour, fils du grand Charles et producteur aux éditions Raoul Breton, qui compte à son catalogue des titres de Piaf, Charles Trenet et beaucoup d’autres. Grégory travaille le chant lyrique, rencontre des auteurs, s’invente un univers.
En 2007, il est prêt à affronter les grandes scènes, partageant le micro avec Hélène Ségara pour le duo « Vivo Per Lei » et assurant la première partie de Patrick Fiori.
Les concerts se succèdent alors, en ouverture des plus grands : Liane Foly, Tina Arena, Michel Fugain, Amel Bent. La profession le remarque, de nombreuses personnalités médiatiques lui font part de leur admiration. La machine Bakian est lancée.
Le talent de Grégory, sa voix puissante et opératique, son émotion à fleur de peau et son répertoire qui ne cesse de s’étoffer lui donnent enfin accès à un contrat discographique. Après deux ans passés à travailler, un premier single est finalisé : « Ce Qui Ne Tue Pas Nous Rend Plus Fort » est coécrit avec Thierry Sforza, parolier de Bruel et Patricia Kaas, et la musique est composée par deux pointures internationales, Peer Aström (Madonna, Britney Spears, Cyndi Lauper) et Aldo Nova (Céline Dion, Garou, Jon Bon Jovi). On y découvre l’univers de Grégory Bakian, un chanteur à voix dont les influences s’étendent de Josh Groban à Muse. Et on y entend les cordes de l’orchestre symphonique enregistré au prestigieux studio Davout par Steve Forward (Paul McCartney, Ray Charles, Stevie Wonder). Un single coréalisé par Grégory et Olivier Reine, arrangeur pour Obispo et M. Pokora. La chanson prend un sens profond lorsque l’on sait qu’elle est parrainée par Philippe Streiff, l’ancien pilote de Formule 1 devenu tétraplégique. Elle est dédiée à toutes celles et tous ceux qui se battent pour surmonter les épreuves de la vie, et rend hommage, via un clip à 200 à l’heure, aux pilotes de légende qui risquent leur vie par passion de la course automobile.
Monsieur Aznavour en personne offre une chanson inédite à Grégory, « L’Adolescence », composée sur un texte de Michel Jourdan (Frank Sinatra, Calogero, Julio Iglesias).
Pour défendre sa musique, Greg a donné son premier grand concert à Paris à l’Alhambra. À Marseille, il a présenté son single au Stade Vélodrome lors d’un match de ligue 1. En guise de bonus, un passage au Grand Prix de Formule 1, invité au Palais par S.A.S. Le Prince Albert II de Monaco avec Will Smith, Eva Herzigova et Michael Schumacher.
Le single, vu en télé (TV5MONDE, Direct Star, ESPN, Eurosport, etc.) et sur YouTube (80.000 vues), a été vendu à 3.000 exemplaires, tous supports confondus.
Mais c’est déjà le nouvel épisode qui s’amorce avec « Je Prends », le nouveau single à sortir au printemps. Sur un piano nostalgique, Greg donne de la voix et annonce la suite de son histoire. Une chanson qui se veut message d’amour, de tolérance, avec une plus-value mélodique amenée par les guitares symphoniques et métalliques deMichel Aymé, l’ancien guitariste de Warning également entendu sur l’album d’Era « Classics », que l’on retrouvera sur la prochaine tournée de Pascal Obispo. Le texte est finement ciselé par François Welgryn, auteur pour Pauline (« Allo Le Monde »), Céline Dion (« Les Jours Comme Ça »), Johnny Hallyday et Amel Bent. La chanson est une ode à l’amour passion, l’amour sans condition, « avec ses erreurs, les certitudes autant que les peurs ». Grégory en parle comme d’un projet qui lui tient à cœur : « Cette chanson, je la vois comme un message d’amour et de tolérance. Pour moi, elle résume toute la complexité que peuvent avoir les histoires d’amour passionnelles ».
Derrière les consoles, Olivier Reine assure les arrangements. La musique, elle, est signée Christophe Balency, collaborateur de Zucchero, Jenifer et Isabelle Boulay. « Amélie » complète le tableau avec panache. « On est retourné en studio pour des guitares additionnelles et le mix de Steve Forward », explique Grégory. « Et on a refait les prises de voix ». En tant que coréalisateur, il a très à cœur d’apporter au projet une touche mélodieuse, de faire vivre la musique et d’aller au-delà des formats variétés avec des notes puisées dans ses influences classiques qui touchent le cœur des gens. Le résultat est là, prélude à un EP prévu pour l’hiver 2013.
Entre chanson et pop rock, entre fragilité et puissance, Grégory Bakian continue de poser ses marques.
Olivier Cachin